J’ai passé un bon temps à LAVIS5 / SECOL91 cette fin de semaine, une conférence linguistique au sujet du sud des États-Unis. La Louisiane était bien représentée. Voici ma contribution.
Étiquette : sociolinguistique (Page 1 of 2)
Je suis bien heureux d’être en mesure de dire que mon mémoire de maîtrise, intitulé LOL sur Twitter: une approche du contact de langues et de la variation par l’analyse des réseaux sociaux, a été publié sur le site web de la bibliothèque numérique à l’UQÀM. Si vous vous intéressez à la variation linguistique, le français sur Twitter, l’analyse des réseaux sociaux telle que ça s’applique au contact de langues, ou tout simplement les abréviations sur internet comme lol, veuillez le télécharger et le lire. Vous pouvez le retrouver aux emplacements suivants:
- Sur archipel à l’UQÀM
- Sur ce site-icitte dans la section Écrits
- Sur ResearchGate
- Sur Academia.edu
Ça fait longtemps que j’écris un post là, mais je vous promets, il y a une bonne raison: j’étais après finir mon mémoire de maîtrise. Cependant, asteur que c’est déposé, je peux parler un peu pour ça que j’ai fait.1
Parce que j’ai mis en œuvre l’analyse des réseaux sociaux pour détecter des communautés dans l’étude, j’avais peu de motivation à trier les sujets selon des variables sociales comme l’ethnie, la race, la religion, etc. En fait, je n’aurais pas pu le faire si je le voulais, parce que j’ai recueilli un corpus de quelque 200 mille personnes. Finalement, la seule variable que je peux appeler une variable sociale que j’ai usée, c’était le numéro de la communauté à équelle appartenait le sujet.
L’avantage de cette situation, c’est que j’ai complètement évité d’imposer des stéréotypes aux sujets ou de minimiser les différences entre leurs identités en évitant de les classer parmi d’autres personnes d’ailleurs. Un exemple typique du problème dans la sociolinguistique est la variable de race. Des études célèbres, comme celles à Labov (1966) et à Wolfram (1969), ont classé leurs sujets selon leurs races, ça fait qu’on arrive à en identifier comme afro-américains, par exemple. Quand même si ces sujets ne restent pas ensemble ni n’interagissent, eux devient forcément considérés comme constituant un même groupe. À partir de ce regroupement, les diverses identités de ces groupes sont minimisées.
Ce problème a déjà été reconnu dans la sociolinguistique, et plusieurs solutions ont été proposées, principalement la mise en œuvre du concept des communautés de pratique et plus de dépendance à l’auto-identification. Par exemple, dans l’étude à Bucholtz (1999), elle a étudié un groupe que ses membres elle a identifié à partir d’une activité: le fait d’être membre d’un club. Malheureusement, elle a appliqué une étiquette aux membres de ce club; elle les a appelés des «nerds». Ce nom les relie à des nerds d’ailleurs, peu importe les différences entre ce groupe et les autres groupes de nerds. Elle n’a pas pu éviter de minimiser l’identité du groupe qu’elle a étudié par la simple mise en œuvre du concept des communautés de pratique. Également, Eckert (2000) a dépendu de l’auto-identification de ses sujets comme «jock» ou «burnout», mais on arrive au même problème: quand même si les sujets s’identifient, ça peut choisir des étiquettes qui les relient à des groupes lointains. Il existe sûrement des jocks ailleurs, mais ces autres jocks peuvent différer fortement des jocks dans l’étude à Eckert. Ça fait qu’on ne peut pas éviter de minimiser les identités par la simple dépendance à l’auto-identification, non plus.
Dans mon mémoire, j’ai identifié les communautés simplement par des numéros, ça fait que je n’ai jamais classé les sujets parmi des groupes à équels ça n’appartenait pas. Le fait que j’ai usé l’analyse des réseaux sociaux pour détecter automatiquement ces communautés m’a permis d’éviter plus facilement d’appliquer des étiquettes aux sujets qui pourraient minimiser leurs identités, mais c’est possible dans n’importe quelle étude, quand même si les chercheurs emploient les variables sociales classiques. De la même manière qu’on anonymise les identités des individus, on peut anonymiser les identités des groupes à l’étude. Quoifaire il faut connaître que les races dans une étude sont «noir» et «blanc» ou que les religions sont «juif» et «catholique»? Si un chercheur s’intéresse à la manière que ses sujets font face aux stéréotypes qui sont pertinents à leurs vies, ça c’est une affaire, mais la plupart des études variationnistes ne s’occupent pas de cette question, ça fait que la plupart des études peuvent faire davantage pour protéger les peuples défavorisés.
1. Pour ceux qui ne connaissent pas le thème de mon mémoire, j’ai effectué une analyse de l’usage de la variable linguistique (lol), constituée de lol, mdr, etc., sur Twitter.
Bucholtz, M. (1999). «Why Be Normal?»: Language and Identity Practices in a Community of Nerd Girls. Language in Society, 28(2), 203–223. https://doi.org/10.1017/s0047404599002043
Eckert, P. (2000). Linguistic Variation as Social Practice: The Linguistic Construction of Identity in Belten High. Madlen, MA: Blackwell Publishers, Inc.
Labov, W. (2006). The Social Stratification of English in New York City (2e éd.). Cambridge, Angleterre: Cambridge University Press. (Publié pour la première fois en 1966)
Wolfram, W. (1969). A sociolinguistic description of Detroit negro speech. Washington, D.C: Center for Applied Linguistics.
Je suis après transcrire des émissions de la Louisiane en français pour un cours de changement linguistique. Pour les émissions récentes, j’ai choisi le show La Tasse de café sur KVPI, et pour les vieilles émissions, la série En français, qui a été publiée par Louisiana Public Broadcasting, une chaîne publique, dans les années 80 et 90. Je suis après analyser la variation entre les pronoms sujets de la troisième personne du pluriel, c’est-à-dire ils, ils -ont, ça, eux et eux-autres, mais quelque chose que j’ai tout de suite noté par rapport au parler de Mme Ledet, qui a été née en 1919, c’est qu’elle emploie beaucoup de constructions qui font ressembler son parler à cil des Français dans des contextes formels. Tu n’entends pas ces constructions dans le parler de MM. Soileau et Manuel à KVPI (ce premier étant né en 1941, ce dernier, moi je ne connais pas):
Ce n’est pas clair que ça provienne d’une différence de territoire, d’âge, d’interlocuteur (l’intervieweur sur En français semble plutôt français de la France), d’interaction avec des francophones d’ailleurs, ou autre chose, mais c’est intéressant quand même. Le corpus que moi, je suis après construire est petit, parce que c’est rien que pour un travail de cours, mais j’ai idée de l’étendre et peut-être de faire d’autres analyses.
Vous connaissez, j’ai écouté tous les albums à Harry Connick jr, mais je ne l’ai jamais entendu parler, moi. Il a récemment paru sur le Late Show avec Stephen Colbert et je l’ai donc entendu:
Ce que j’ai noté au début, c’est qu’il était après parler en yat, c’est-à-dire la variété de l’anglais parlée à la Nouvelle-Orléans. À ce moment-là, il était après s’adresser à Jon Batiste, qui devient également de la Nouvelle-Orléans, mais à mesure que l’interview continuait, ça m’a semblé qu’il a changé son registre en quelque chose de plus général, puisque moi je ne pouvais plus bien entendre les traits yatais. Pour quelqu’un qui est toujours si étroitement lié à sa région natale mais qui travaille depuis longtemps ailleurs, avec grand succès, je ne m’étonne pas qu’il semble garder les deux variétés, et ça-là, c’est un bon exemple de combien vite que ça peut changer dans une situation éoù les deux aident à exprimer la totalité de son caractère. D’après moi, c’est ça qu’on perd équand on perd sa langue natale à cause de l’idée que ça ne vaut pas much: sa totalité.
Il y a un post à Language Log sur The Jeremy Kyle Show, éoù les aucuns présentés causent des variétés d’anglais que l’hôte ne peut même pas comprendre, et moi non plus, en tant que locuteur natif d’anglais:
Ce que je trouve intéressant, c’est que moi, je commence à penser après ce que j’entends comme si ce n’est pas l’anglais, comme s’il faut premier trouver les frontières des mots même avant de commencer à les analyser comme quelque chose avec du sens. Ça se passe aussitôt que je ne réussis pas à comprendre deux ou trois mots adjacents.
Quelque chose après équel je jongle depuis quelques mois, c’est le manque de discussion sur la psycholinguistique dans la documentation sociolinguistique ainsi que la documentation linguistique formelle. Des affaires comme ça me semblent un bon point de départ.
(J’ai idée de commence à poster de petits articles comme ça, puisque je n’ai pas de temps depuis longtemps d’écrire de vrais posts.)
Bien que c’est pas la seule manière qu’on peut assurer qu’une langue reste saine, comme dans le cas du catalan, qui était complètement interdit pendant le règre à Franco mais est encore bien fort aujourd’hui, l’institutionnalisation d’un langage est bien importante. Par exemple, c’était peut-être seulement possible de revitaliser le hébreu parce que ça, c’était déjà engravé dans le judaïsme, et ça fait la culture juive. L’institutionnalisation garantit pas du tout qu’un langage va prospérer, mais ça va peut-être garantir que ça a une persistance stable, après fournir l’occasion d’être premièrement revitalisé au bon moment.
Peut-être qu’une des meilleurs manières d’assurer qu’une langue minoritaire est institutionnalisée au sein d’une communauté est s’assurer que pas personne dans cette communauté peut parler la langue majoritaire. On peut voir ça dans les services qui sont offertes aux communautés immigrantes, comme les communautés vietnamienne et hispaniques à la Nouvelle-Orléans. Une nouvelle clinique communautaire a fraîchement ouvert à la Nouvelle-Orléans Est, éoù beaucoup de Vietnamiens restent, et ça offre les services en vietnamien et en espagnol via les traduiseurs. Ça fournit égal les parleurs de ces langages avec les services en lotres langues natales ainsi que les opportunités économiques pour ceux qui connaissent ces langages.
Dans le cas des langages comme le français louisianais, un langage minoritaire qui peut proche toujours être aisé évité, les parleurs doivent obstiner fort de son usage pour obtenir le même résultat, peut-être au point qu’eux-autres refuse de parler anglais, malgré lotres maîtrises parfaites. Ça augure pas rien de bon pour la population de parleurs qui avaient rien qu’y a plusieurs décades honte de la langue. Même les aucuns qui ont passé lotres enfances avec le français louisianais et l’usent professionnellement sont sujets à user l’anglais comme lotre langue quotidienne. Dans ce climat, le désir d’affecter un changement dans la composition linguistique de l’état doit être bien fort.
J’ai dernièrement écrit après le nouvel album à Feufollet, Two Universes, plus ou moins pour dire que c’est unique que ça a switché de chanter purement en français à chanter pleusement en anglais. C’est pas sans précédent de trouver les musiciens qui a commencé à user d’autres langages, particulièrement si l’autre langage est l’anglais, mais l’histoire à Feufollet et le créneau que ça s’a taillé donnent l’impression que ça, c’est plus remarquable.
Les implications pour cette décision linguistique pourraient égal épailler au-delà du son et l’image à Feufollet. Peut-être la bande la plus populaire dans la musique cadienne à ce moment-là, ça, c’est probablement dans une position à redéfinir ça qu’est la musique cadienne. Tout comme le zaricot, le français pourrait devenir une circonstance occasionnelle au lieu d’une particularité si d’autre monde suit son exemple. On pourrait même voir ça comme du soutien fort pour les tendances plus habituelles de plusieurs d’autres groupes dans la musique cadienne qui sont aussitte bien connus, comme le Pine Leaf Boys ou le Red Stick Ramblers, à saupoudrer lotres albums des chansons anglaises.
J’ai pas mentionné cette tendance dans mon post dernier parce que le Pine Leaf Boys et le Red Stick Ramblers les deux usent l’anglais dans les chansons qui sont pas d’origine cadienne. Le premier peut être entendu après chanter des tunes à Jerry Lee Lewis en anglais pendant les concerts mais ça traduit jamais les numéros classiques à Belton Richard, tandis que le dernier a l’air de chanter en anglais équand ça joue les chansons de western swing. En fait, le western swing est chanté en anglais et en français dans la Louisiane depuis les années 1940 par les aucuns comme Harry Choates, au point éoù quelques-uns usent le terme cajun swing. C’est proche comme si les bandes ont plus de liberté d’abandonner le français à mesure que la musique devient en moins à moins cadienne en matière des autres caractéristiques musicales, qui explique peut-être partiellement quoifaire Feufollet est après s’avancer dans la même direction à mesure que son son devient en moins à moins ancré dans la tradition.
Nous-autres, on parle principalement anglais comme notre langue première, ça fait c’est pas si fou de composer les chansons en anglais. Mais une bonne partie de la manière qu’on a construit notre carrière était accrochée après le bord de la musique qu’il s’agissait de la préservation culturelle, ça fait on va voir si le chant en anglais va bousculer le monde. On a fait pendant longtemps l’affaire préservation culturelle, et droite asteur on veut juste être auteurs-compositeurs-interprètes et fait surtout de l’art. –Chris Stafford de Feufollet après causer pour le chant en anglais dans un interview dans Oxford American [ma traduction]
C’est égal possible que les membres de Feufollet sont après figurer que le français est pas un élément nécessaire de la musique cadienne, ou peut-être même de l’identité cadienne, ou peut-être eux-autres regarde simplement plus lotre musique comme la musique cadienne. C’est intéressant de noter que M. Stafford dépeindrait encore l’action de chanter en français comme préservation après l’avoir fait pendant si longtemps, avec au moins deux membres de la bande qui ont grandi avec l’éducation d’immersion française. Quoifaire ça, c’est pas lotres langages principaux ? Quoifaire ça a pas devenu un élément normal de lotres vies ? Sont les activités incompatibles la composition de chansons et la préservation de la langue ? Et quoi ce que ça signifie au sujet de l’avenir du français dans la Louisiane puisque même le monde qui a vit l’éducation d’immersion et qui use professionnellement le français regarde l’usage du langage simplement comme la préservation ?
Les paroles de la chanson titre Two Universes, partiellement traduites et citées dans le titre de ce post, sont peut-être de la preuve de l’idée que M. Stafford et ses padnas sont après repenser ça que veut dire être un Cadien de la Louisiane. Autrefois, les Louisianais aurait pu parler de l’état proche comme son propre pays, éoù on appelle juste « les Américains » à ceux qui deviennent d’ailleurs, mais ces deux univers s’ont vraiment abordé, et peut-être ça, c’est tel que ça doit être. Pour ceux d’entre nous-autres qui ont encore espoir que le français reprenne sa force dans la Louisiane, cependant, ce sentiment donne à jongler.
J’ai perdu la trace du nombre de fois que j’ai eu la « discussion » avec le monde. C’est çar dans équel ce maudit mot « dialecte » paraît et, tout à coup, on ramanche toutes espèces des méli-mélanges et des jugements. Ce mot a des associations tellement alambiquées pour ceux qui étudie pas explicitement le langage comme une science que c’est souvent même compris comme une attaque à son capacité linguistique équand on a vraiment l’idée opposée. Ça se passe réglé équand on est après expliquer aux locuteurs natifs du français louisianais que lotre langage est un dialecte du français, pour le faire égal en valeur aux n’importe quel d’autres variétés du français, après comprendre le français de référence, et lotre réponse est de la fureur qu’on diserait du mal de quelque chose qui yeux est si important.
Peut-être le cas le plus clair de mauvaise conceptualisation regrettable est le cas de l’anglais afro-américain, que son nom peut susciter un débat. Je pense que ça serait impossible de couverre et expliquer tout de ce galimatias dans un seul post, même si je me concentrerais seulement sur l’anglais afro-américain, mais un bon point de départ est peut-être le papier que j’ai écrit pendant mon premier semestre au collège et de quelque manière oublié d’afficher, intitulé Ebonics and Prejudice sous Écrits au-dessus. Tous les jours, moi, je travaille personnellement avec ce problème comme tuteur dans un collège communautaire et c’est après me conduire à la conclusion que les écoles qui servent pleusement les locuteurs des dialectes non standards devraient être traitées de la même façon que ceux qui ont pour s’occuper un grand nombre d’étudiants que ses langages natales sont pas l’anglais en ça qui concerne le soutien financier.
Pour ceux qui ont grandi après parler les dialectes (de n’importe quel langage) qui sont non standard : apprenez les autres manières de parlage pour que vous-autres peut écrire pour un journal ou donner une lecture dans une conférence académique, mais lâchez pas la manière que vous-autres parlait pendant vous-autres grandissait. C’est parfaite telle.
Lundi soir passé, j’ai regardé un film qui s’appelle Les Parapluies de Cherbourg à Café Istanbul. Ce film était présenté par le Ciné Club d’Alliance Française de la Nouvelle-Orléans. C’était amusant et le hôte a dirigé une conversation sur le film après. Il a commencé avec quelque chose comme, « Any questions, thoughts, commentaires ? ». Commentaires. Ça, c’était proche le seul mot de français que lui et les spectateurs ont usé. « C’est drôle. », j’ai pensé, « C’est toujours comme ça ? Avec la discussion en anglais ? ». Heureusement, j’ai amené mon amie qui assiste à un Ciné Club en espagnol des fois. J’y ai demandé si eux-autres fait la même chose après les films, si eux-autres en causer en anglais. Elle m’a dit que non, tout quelque chose est en espagnol.
Ça me paraît que ça, c’est une affaire commune dans la Louisiane a propos du français. C’est vaillant de jongler après un état éoù nous-autres, on peut parler français tout partout, mais l’idée est plus vaillante que la réalisation de l’idée. On peut voir ça dans le groupe de Facebook Cajun French Virtual Table Française. À ce jour, ce groupe a 6.591 membres et grandit chaque jour. C’est le forum parfait éoù on peut s’habituer à l’usage journalier du français, mais ça se passe pas de trop. D’habitude, même les membres qui le parlent et l’écrivent couramment décident de poster en anglais là. C’est dommage, et moi, je peut pas m’arrêter de penser que beaucoup d’eux-autres aiment simplement l’idée de français, que le français existe dans leurs esprits comme rien qu’une vision romantique.
Mais c’est dur à apprendre un langage, et vraiment facile de causer en le langage qu’on connaît que tout quelqu’un va comprendre. Pourtant même le monde qui est dans un territoire éoù le français est courant choisit souvent l’anglais. L’été passé, moi, j’étais dans un programme d’immersion à Liège dans la Belgique. J’ai gagné une bourse de CODOFIL pour le payer. J’étais pas seul, y avait d’autres aucuns de la Louisiane qui ont fait la même. Nous-autres, on a logé à un hôtel hors de l’université éoù on était après suivre les cours. Chaque jour, on se passait la matinée après parler français à l’université et chaque jour proche tout quelqu’un reprendrait à parler anglais tout de suite après les cours, à cet hôtel. C’était ni qu’eux-autres pouvait pas le parler, ni qu’y avait pas une bonne raison de le parler, mais pas personne a fini le programme sans user l’anglais.
Ça, c’est un problème pour le maintien du français dans la Louisiane. Faut que le langage soit plus qu’une idée, plus que juste une compétence on peut user pendant les vacances dans la France. On doit décider que le langage est vivant, que si on l’use chaque jour, tout partout, le monde entour de soi va décider qu’eux-autres devrait apprendre à l’user aussitte.
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