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Reconnaître éoù le yat.

Vous connaissez, j’ai écouté tous les albums à Harry Connick jr, mais je ne l’ai jamais entendu parler, moi. Il a récemment paru sur le Late Show avec Stephen Colbert et je l’ai donc entendu:

Ce que j’ai noté au début, c’est qu’il était après parler en yat, c’est-à-dire la variété de l’anglais parlée à la Nouvelle-Orléans. À ce moment-là, il était après s’adresser à Jon Batiste, qui devient également de la Nouvelle-Orléans, mais à mesure que l’interview continuait, ça m’a semblé qu’il a changé son registre en quelque chose de plus général, puisque moi je ne pouvais plus bien entendre les traits yatais. Pour quelqu’un qui est toujours si étroitement lié à sa région natale mais qui travaille depuis longtemps ailleurs, avec grand succès, je ne m’étonne pas qu’il semble garder les deux variétés, et ça-là, c’est un bon exemple de combien vite que ça peut changer dans une situation éoù les deux aident à exprimer la totalité de son caractère. D’après moi, c’est ça qu’on perd équand on perd sa langue natale à cause de l’idée que ça ne vaut pas much: sa totalité.

Une boîte à musique ouverte.

Dans l’histoire musicale, ça qui différenciait la Nouvelle-Orléans de la balance des États-Unis était que les tambours étaient pas interdits aux esclaves. Y avait un espace, et le monde l’usait pour créer. Le dimanche, les esclaves pouvaient déferler sur la Place Congo, éoù eux-autres battait lotres instruments, dansait, et créait. Cet esprit continue en ville même aujourd’hui, dans les traditions, comme les festivals, les deuxième affilées, et les processions des Indiens du Mardi Gras, qui ont lieu dans les chemins, même sur la Place Congo. L’espace ouvert, sans interdictions, fait partie intégrante de la création, et peut-être que ça, c’est le plus évident à la Nouvelle-Orléans, éoù on trouve les projets comme le Music Box Roving Village :

Cette installation est encore un autre exemple de la manière que l’espace ouvert devient une occasion de créer librement, icitte. Ça me rappelle égal la manifestation contre l’ordonnance de train y a plus qu’un an. Après cet événement, les membres du conseil municipal considéraient des règles qui auraient sanglé qu’on aurait ni pu, par exemple, avoir l’amplification ni la musique sans une scène. C’était étrange que cette possibilité a premièrement arrivé au conseil si on considère l’histoire de la ville. Ça me tracasse, mais le fait que cette installation est encore possible me donne de l’espoir.

Super Dimanche.. Super Sunday.. Dimanche Magnifique ?

La Louisiane présente un problème intéressant équand il s’agit des néologismes. Y a les événements culturels qui sont bien connus avec les titres en anglais, mais comment ils s’appellent en français éoù tout quelqu’un comprend déjà l’anglais ? Par exemple, le Super Sunday sors de se passer à la Nouvelle-Orléans. Cette fête est une des fêtes des Indiens du Mardi Gras, éoù eux-autres parade tout au long le voisinage Central City, mais quoi ce qu’on appelle ça ? « Le Super Sunday » est clair, pourtant c’est l’anglais. « Le Super Dimanche » est plutôt le français, mais le français de la France. « Le Dimanche Magnifique » pourrait aller, c’est local, mais la signification est pas complètement la même. Dans un pays éoù l’anglais est un langage étranger, on arrangerait ce problème par la réflexion sur soit que le nom est aussi fort qu’on va le reconnaître sans le traduire ou que le nom exige une traduction pour être compris. Dans la Louisiane, tout chacun va le reconnaître sans le traduire parce que l’anglais est la langue dominante.

Peut-être un exemple qui est même plus difficile est « le second line », ou « la deuxième affilée ». Ça, c’est une parade traditionnelle à la Nouvelle-Orléans et, au même temps, le titre est un nom composé qui signale pas clair ça qui veut dire, mais proche tout quelqu’un qui reste en Ville va le comprend en anglais. Ça se fait, on devrait le quitter rester en anglais ou le changer en français ? Comment ce changement arriverait jamais si pas personne avoir besoin de trouver vraiment une version française du mot pour le comprendre ? Moi, j’ai pas les réponses à ces questions mais je suppose ça, c’est une des raisons que les mots comme « drive », « peanut-beurre », et « gone » ont arrivé dans le français louisianais.

En tout cas, je voudrais vous laisser avec ces vidéos du Super Sunday.. ou Dimanche Magnifique.. peu importe.

Le Pourim, à la mode Nouvelle-Orléanais.

Rava déclare que « l’on doit « se parfumer » (s’enivrer) à Pourim jusqu’à ne plus pouvoir distinguer « maudit soit Haman ! » de « béni soit Mardochée ! » ». – Wikipédia

C’est pas clair si eux-autres était assez tchaques pour ça, mais eux-autres était après passer un bon temps, ça, c’est vrai. Moi, je suis pas juif et j’ai même jamais entendu du Pourim, mais j’ai pris un bon verre de vin moi-même.

Le Pourim est une fête éoù les Juifs célèbrent le fait qu’eux-autres a survi le complot à Haman, ça qui aurait achevé tout chacun. Pendant la fête, c’est commun de lire la meguila, faire les dons aux pauvres, manger, et boire (comme déjà dépeint). J’ai en effet trouvé une vidéo d’une parade, compris les costumes, mais je crois que ça, c’est pas la norme. Mais, à la Nouvelle-Orléans, y aurait jamais une autre manière de célébrer un jour comme ça ? Mais non.

La culture de la Nouvelle-Orléans, la exigence de parader, amène en publique tout ça qui serait privé. Ça crée l’occasion à exprimer nos différences dans une manière qui est une partie de la culture de tout quelqu’un. C’est ça, qui me convainc que cette place est spéciale. Nous-autres, on se réjouit de nos différences, mais on le fait ensemble, après faire un gombo unique, comme on dit.

BYOBed…

… ou juste use les leurs. L’organisatrice, quelqu’un nommé Reese, en fournit qu’on pouvait loyer (le nôtre c’était parsemé de pailletes).

Cet événement annuel a rien commencé qu’y a trois ans et c’est intéressant parce que c’est plutôt un spectacle de variétés.. qui dure de 9h du soir jusqu’à midi la journée qui vient (ça fait, le manque des lits). Y avait de l’art, de la musique, de la danse interprétative, des pièces de théâtre, de la poésie, même du burlesque. La description manque les détailles mais ça vaut le coup d’assister. Ça-icitte c’est un groupe de free jazz, Enfuego, qui a joué là. Ça comporte Jeff Zielinski, John Grimsley, et Mike Mito.

Le nom de cet événement m’intéresse aussitte. BYOBed veut dire « haler ton propre lit », et c’est un jeu du mot BYOB (« hale ton propre bière »). D’habitude, ça signifie qu’on doit fournir son alcool soi-même, mais dans ce cas, les lits étaient déjà présents. Peut-être le sens de cette phrase est après changer.. ou peut-être l’organisatrice comprend pas la manière ça fonctionne.

Un samedi typique.

On commence par regarder des bougres habillés en des robes rouges. (Tracasse-toi pas, tout chacun portait des robes en centre-ville.)

Red dresses.

Là, on prend le char à l’électricité un mille du centre-ville, éoù on peut pêcher.

Bayou St John

Enfin, on danse sous la pluie pendant une promenade artistique, après laisser les bons temps rouler.

Je suis content d’être chez nous-autres. Asteur, peut-être je vas en écrire plus.

Un mariage, de la fierté, et des bêtises.

Ci-dessous c’est une parade à mariage, typique à la Nouvelle-Orléans. Je l’ai trouvé tandis qu’une marche des fiertés se passait alentour. Manière ironique, manière magnifique.

Plus tard dans la nuit, ces bougres de New York offraient cinq piastres pour des bêtises.

Regarde un vieux homme de 73 ans devient funky.

Il est Dr. John, qui se trouve icitte à French Quarter Fest de cette année :

J’ai enregistré de la vidéo de deux tribus des Indiens de Mardi Gras qui s’ont rencontrés pendant Super Sunday :

Super Sunday c’est une assemblée annuelle en journée de tous les Indiens de Mardi Gras à la Nouvelle-Orléans. Ça c’est lotre exhibition la plus publique parce que les routes et les heures de lotres parades normales sont bien difficile de trouver. Autrefois, ces tribus s’auraient peut-être rencontrés avec de la violence. Aujourd’hui, grâce aux efforts de Big Chief Tootie Montana dans les années 60, eux-autres se rencontre pour se faire compétition pour déterminer qui est « la plus jolie ».

Si tu connais la chanson Iko Iko, tu connais déjà des chants que les Indiens de Mardi Gras usent. Bien sûr, pas personne a l’air de connaître ça qui veulent dire, ces chants, et ça c’est peut-être une bonne affaire. La Nouvelle-Orléans c’est peut-être une des places rares dans le monde éoù la culture locale c’est au même temps vivante et mythique.

Un petit brin de Mardi Gras.

J’ai pris plusiers de vidéos pendant la semaine de Mardi Gras. Voilà.

La parade de Bacchus :

La parade d’Orpheus pendant Lundi Gras :

Une partie privée dans le marché de Frenchmen pendant la journée de Mardi Gras. J’ai paradé avec ce groupe-ci à travers du Vieux Carré avant on a arrivée là :

J’ai aussitte récordé une vidéo pendant la matinée de la journée de Mardi Gras pour la parade de Krewe de JULU avec qui j’ai marché pour arriver au centre-ville. Ça c’était joliment magnifique mais mon téléphone c’était pas capable de l’enregistrer. Je devrais remplacer cette chose.

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