Y a deux ou trois semaines, j’ai affiché pour le prix que l’Académie française a décerné à l’écrivain louisianais Kirby Jambon pour son livre de poésie, Petites communions : Poèmes, chansons, et jonglements. Moi, j’ai reçu mon propre copie du livre à M. Jambon proche le lendemain d’avoir posté, et son style m’a tout de suite attiré. C’est facile de voir quoifaire cette œuvre a été reconnue. Le livre est organisé comme un tout cohésif tandis que ça fournit aussitte des poèmes qui satisfont tout seuls. La forme joue un rôle dans beaucoup de pièces, tous les temps en temps avec les sections entières écrites à une mode particulière, comme les haïkus après la fin de semaine. Même le langage, ça a l’air frais et moderne, au même temps après retiendre son identité locale, comme ça court du créole louisianais :
Mo gain pou couri
J’ai besoin d’aller
À une espèce de français standard littéraire qui est parodique :
Voici les paroles que le prophète Aïeux [peut-être après signifier éoù, qui est égal à où] adressa à toute Descendance
De Un passage du deuxième livre de l’Ancienne nouvelle
Cependant, quelque chose qui m’a immédiatement accroché l’œil était le glossaire que j’ai trouvé à la fin du livre. Des définitions des points lexicals et des formes grammaticales qui sont peut-être pas familiers aux francophones de Paris, par exemple, sont énumérés, et ça qui était choisi est intéressant du point de vue linguistique.
Grammaticalement, on trouve la forme impérative de la première personne plurielle après user « allons » au lieu de la conjugaison présente de la première personne plurielle (c.-à-d. « allons danser » contre « dansons »). Cette forme est pas exceptionnelle hors de la Louisiane, bien que sa régularité icitte la rend manière d’un indicateur pour cette variété de français.
Morphologiquement, l’infixe « -aill- » est fourni pour montrer une espèce de sens négatif, ou plus négatif, d’un mot, comme dépeint par Thomas Klingler, un professeur de français à l’Université Tulane (The Lexicon of Louisiana French 1997). Par exemple, le verbe « casser » est déjà fondamentalement pas une action positive–on aurait du mal à imaginer un cas éoù casser quelque chose donnerait lieu à un sentiment de bonheur–mais le verbe « cassailler » suggère pas seulement qu’on est après casser quelque chose, mais qu’on est après casser quelque chose de précieux en mille morceaux et puis le piloter. Bien que moi, je suis pas sûr combien courant c’est cette forme dans d’autres variétés de français, je l’ai ressoublée personnellement dans un jeu vidéo populaire (ça, c’est un sujet sur équel j’ai idée à écrire plus tard).
Bien sûr, les différences lexicales, eux-autres paraît dans le glossaire aussitte, une des ceux est le substantif « bois ». Ça, c’est pas complètement un mot unique, mais c’est plutôt un mot que son extension sémantique dépasse l’usage normal, qui signifie une petite forêt ou un groupe naturel de z-arbres. Dans la Louisiane, le mot « bois » peut aussitte faire référence à un seul z-arbre, particulièrement au sud-est de la Louisiane, éoù M. Jambon réside.
Ces trois exemples spécifiques pourraient être usés pour créer une phrase comme çu qui est dans le titre de ce post lui-même, qui est un essai de dire quelque chose qui est peut-être incomprenable à beaucoup de francophones tandis après user de la licence poétique pour suggérer que peut-être nous-autres, on devrait pas quarantiner le français louisianais des autres variétés de même langage. Pour qui c’est vraiment ce glossaire si c’est pas pour d’autres francophones ? Quoifaire le faut ? On est après dire que ce français est tellement incompréhensible à quelqu’un de la Suisse, par exemple, qu’on a pour le traduire littéralement pour eux-autres ?
Pour moi, je crois que ça, c’est une manière peu naturelle à créer (renforcir ?) la compréhension mutuelle. Je me rappelle un moment éoù j’ai essayé d’apprendre du espagnol après lire une collection d’histoires courtes intitulées La increíble y triste historia de la Cándida Eréndira y de su abuela desalmada par Gabriel García Márquez et après frapper souvent les paroles et les phrases que moi, je pouvais pas comprendre même avec les traduiseurs et un manuel scolaire. À ma grande surprise, mon amie mexicaine, qui est finiment courante et m’a prêté le livre, pouvais pas comprendre tout chacun non plus, pourtant un glossaire a pas été fourni. On a dû supposer que le contexte seul aurait été suffisant pour faire du sens des idées à Márquez à ceux qui connaissent pas son dialecte, qui est exactement la manière ça a fonctionné pour mon amie.
Sans doute, la poésie est une discussion différente. Ça, c’est vague parce que c’est proche une partie de sa nature de l’être, après suggérer qu’on a besoin d’une grosse connaissance de chaque élément usé pour comprendre tout, ou peut-être tout quelque chose exige qu’on comprend pas complètement en tous cas. Peut-être ça rend le débat stérile dès le commencement en matière de Petites communions.
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