Réjouissez-vous ! Feufollet a enfin sorti son nouvel album après cinq ans et un changement important de line-up. Ce premier single peut résumer le résultat :
Peut-être la première affaire que vous-autres va repérer, bien sûr la première affaire que moi, j’ai repérée, c’est que la nouvelle arrivée, Kelli Jones-Savoy, est après chanter en anglais. Mme Jones-Savoy est pas du tout une nouvelle arrivée en matière de la musique cadienne en général, quand même, après avoir joué dans le groupe T’Monde, qui se spécialise en chansons traditionnelles cadiennes, depuis 2011. Elle est fort capable de chanter en français et chante ainsi dans trois des quatre morceaux en français sur cet album de onze morceaux, en fait. Les figures comme ça sont étonnantes, pour même, équand on songe que les seuls enregistrements que Feufollet a produits en anglais depuis son début y a plus de dix ans sont trois chansons modestes sur l’EP Color Sessions, qui ont été écrites par la bande rock psychédélique Brass Bed, de Lafayette aussitte.
Ma propre études sur le sujet a trouvé que le français est un marqueur bien classé de la musique cadienne, qui signifie que ça, c’est pas seulement un développement notable parce que c’est différent pour Feufollet, mais égal parce que c’est différent pour ce genre de musique entièrement. Eux-autres est sans doute pas les premiers musiciens cadiens à avoir fait ce changement–Zachary Richard récorde des chansons en anglais à partir de 1977 et le swamp pop est toujours chanté en anglais–mais la situation à Feufollet est différente pour plusieurs raisons.
Zachary Richard récorde réglé la musique en anglais depuis le début de sa carrière, proche après suggérer qu’il voulait tout de suite pas être catalogué dans les conventions de la musique cadienne. En fait, sa carrière a pas commencé même dans la Louisiane, et il avait pas l’air de vouloir rester là bien longtemps équand il revenir back. On peut justement demander si son usage d’anglais est simplement une signe de son malaise de s’associer trop collé avec la Louisiane. Pas rien de ça est vrai pour Feufollet, au contraire, qui se plante à Lafayette depuis le début de sa carrière, lui, et qui a passé ses premières années après jouer rien que les chansons traditionnelles, même après les comprendre sur ses deux sorties majeures qui ont venu plus tard, Cow Island Hop et En Couleurs. Même équand c’est donc après expérimenter, on peut facile imaginer que tout ça que ça fait provient de ce germe initial de respect.
Bien que Feufollet est connu pour ses expérimentations, sa musique comprend proche toujours beaucoup des marqueurs bien classé de la musique cadienne. Ça joue des accordéons et des violons et ça swingue aux deux-pas et aux valses, comme tout bon artiste cadien. Ces caractéristiques s’ont pic à poc perdu dans le répertoire à Zachary Richard, au point que sa version de la chanson traditionnelle Colinda en 1979 était plus ou moins rien que du reggae. C’est là que le swamp pop devient aussitte une pauvre comparaison à Feufollet. Le swamp pop est impossible à distinguer de n’importe quel d’autre musique R&B qui a provenu des années 1950, excepté que ça, c’était joué par des aucuns de la Louisiane qui s’auraient peut-être classé comme des cadiens. Et ouais, l’identité s’a avéré être un marqueur aussi fort que le français dans mon étude, mais pas un marqueur assez fort que ça, c’était plus important que les violations régulières des marqueurs les plus forts.
C’est clair que Feufollet est après faire quelque chose d’unique avec la sortie de l’album Two Universes, mais une discussion des implications va espérer jusqu’à un autre post.
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