Vous connaissez, j’ai écouté tous les albums à Harry Connick jr, mais je ne l’ai jamais entendu parler, moi. Il a récemment paru sur le Late Show avec Stephen Colbert et je l’ai donc entendu:
Ce que j’ai noté au début, c’est qu’il était après parler en yat, c’est-à-dire la variété de l’anglais parlée à la Nouvelle-Orléans. À ce moment-là, il était après s’adresser à Jon Batiste, qui devient également de la Nouvelle-Orléans, mais à mesure que l’interview continuait, ça m’a semblé qu’il a changé son registre en quelque chose de plus général, puisque moi je ne pouvais plus bien entendre les traits yatais. Pour quelqu’un qui est toujours si étroitement lié à sa région natale mais qui travaille depuis longtemps ailleurs, avec grand succès, je ne m’étonne pas qu’il semble garder les deux variétés, et ça-là, c’est un bon exemple de combien vite que ça peut changer dans une situation éoù les deux aident à exprimer la totalité de son caractère. D’après moi, c’est ça qu’on perd équand on perd sa langue natale à cause de l’idée que ça ne vaut pas much: sa totalité.
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